Ancien quartier résidentiel luxuriant du temps où le port commerçait avec le Royaume-Uni, les anciens lofts bourgeois situés au-dessus de commerces alors florissants ont éclaté en de nombreux appartements individuels. L'endroit a mal vieilli et se détériore de jour en jour. Les résidences de Bay Harbour sont aujourd'hui des logements modestes dont la classe moyenne de l'île s'est emparée.

Les rues de Bay Harbour paraissent vétustes car essentiellement constituées de pavés. Bien éclairées et animées dès que la nuit tombe, on y croise ivrognes, chauffeurs roulant excessivement vite, clochards mais les personnes les plus inquiétantes de la ville ne se trouvent pas ici. L'ambiance de Bay Harbour se plie plus à la fête qu'aux meurtres. Encore que sur Fallen Island, il ne faut jamais oublier que la sécurité ne règne nulle part.

Dominant la côté, le phare maintenant déserté n'a jamais eu cesse de fonctionner. La lumière qui en émane ressemble aujourd'hui plus à un triste appel à l'aide tant il est évident qu'aucun bateau étranger n'atteindra jamais les côtes de l'île. L'accès à cette haute tour noire est laissé libre et il n'est pas rare d'y trouver un habitant de Bay Harbour à son sommet. Hommes sans abri cherchant chaleur, ou hommes sans espoir cherchant un moment d'évasion.

Le port de Bay Harbour représentait à une époque le cœur de la ville, du commerce, de la marine. Ce n'est plus le cas. Des anciens gardiens de l'île ont réussi à fuir sur les quelques paquebots que comptaient l'île avant que la situation ne dégénère. Aujourd'hui, les bateaux amarrés ne sont plus que des bateaux de pêche. Toute la matinée, on trouve sur le port des baraques à poissons, et le soir des marins en manque de compagnie.

Il s'agit du restaurant le moins cher et le plus populaire du quartier. Le gérant appelé de tous l'oncle Bill est le propriétaire du restaurant depuis des années. On y trouve tous les meilleurs poissons et fruits de mer de la côte, servis sans prétention dans du papier journal. Nombreux sont les habitants de Bay Harbour qui ont pris l'habitude de s'y restaurer sur un coup de pouce, davantage pour l'ambiance chaleureuse que pour l'excellence de la cuisine.

L'endroit le plus fréquenté des noctambules du quartier est ce bar. La bière locale y coule à flot, mais également des alcools particulièrement forts capable de vous retourner le cerveau en quelques gorgées. C'est le lot de tout homme ici : se noyer dans la boisson pour oublier son quotidien. Car oui, ce bar est essentiellement fréquenté par des hommes parmi lesquels les habitués de longue date.

Ancien quartier marin haut lieu de la prostitution, il ne reste aujourd'hui plus qu'une boîte mêlant danse et strip-tease. Ici, chaque nuit, la musique envahit ces anciennes catacombes et la bière coule à flot au bar tandis que des strip-teaseuses font leur show derrière les barreaux de leur cage. N'essayez même pas de les toucher ou de leur proposer une coquette somme d'argent, toutes vous redirigeront vers Red Light Hill. Ici, ce n'est qu'un avant-goût messieurs.

Ce motel est situé à l'entrée du port et est loin de faire dans le luxe. La clientèle n'a jamais véritablement variée. Hommes à la rue qui s'y abritent le temps d'une nuit lorsque le froid est trop terrible, drogués cherchant un lieu où squatter et couples d'une nuit saisis de l'envie pressante de s'offrir un semblant d'intimité.

D'abord entrepôt, puis hôpital de guerre, il s'agit aujourd'hui de l'hôpital de la ville. La salubrité du lieu laisse à désirer, la modernité des équipements et des techniques médicales aussi. Mais dans une ville comme celle de Dark City, cet hôpital représentera sûrement un jour votre unique chance de survie.

On dit parfois que le sport élève les esprits, et bien c’est ici qu’il faut venir le prouver. Que ça soit en solitaire ou en groupe, le terrain de basket remporte un franc succès chez les habitants de la ville. Peut être parce qu’il représente une sorte d’échappatoire aux ennuis du quotidien. La nuit tombée il se transforme en lieu d’échange pour les dealers et leurs clients. Donc attention à ne pas trainer dans leurs pattes.